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Affaire du jeune tireur à l’école Sainte-Marie : son avocat opposé à son placement en détention

Mardi dernier, Bangaly Camara, élève de 16 ans qui avait ouvert le feu sur ses camarades de classe, a été déféré devant le parquet du tribunal pour enfants de Kaloum. Après cette audience, Me Lancinet Diabaté, avocat de l’enfant et de son père, a apporté des précisions sur cette affaire.

Dans un entretien téléphonique, l’avocat a indiqué que la demande judiciaire a été bien accueillie et que l’enfant n’a pas nié être en possession d’une arme. « L’enfant et son père ont été confiés à moi en tant que leur avocat. L’enfant a reconnu qu’il était en possession de l’arme, il n’a pas nié, il l’a admis dès la première enquête devant M. le procureur. Maintenant, le dossier est orienté devant le juge d’instruction, ce qui aboutira à un jugement, car il a reconnu avoir pris l’arme derrière son père et l’avoir apportée en classe », a expliqué Me Lancinet Diabaté.

Toutefois, l’avocat a précisé que cette affaire ne peut pas être traitée comme celle d’un majeur. Il souligne que l’enfant, en raison de son âge, ne peut pas être placé en détention avec des adultes. « On a une procédure spécifique, différente de celle des majeurs. C’est un enfant, il a 16 ans, on ne peut pas l’envoyer dans les maisons carcérales avec des criminels. J’ai déposé une demande judiciaire conforme aux articles 554, 548, 555 et 660 du code de l’enfant. Une fois l’instruction terminée, le dossier sera jugé et une décision sera rendue », a-t-il précisé.

Me Lancinet Diabaté a aussi fourni des précisions concernant les potentielles poursuites à l’encontre du père de l’enfant. D’après son point de vue, seules les armes modernes requièrent une autorisation pour être portées. Cependant, l’arme utilisée par l’enfant est de fabrication traditionnelle. « Le père reconnaît avoir acheté cette arme, qui est de fabrication traditionnelle. Si c’était une arme moderne, elle serait soumise à une procédure de demande d’autorisation de port d’armes. Mais il s’agit d’une arme traditionnelle. L’enfant l’a prise derrière son père sans son consentement. L’arme était cachée à la maison depuis plusieurs années, mais il l’a prise sans permission », a conclu l’avocat.

Lamine Camara

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