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Boké : une mère placée en détention après avoir brûlé sa fille adoptive

Alors que les autorités guinéennes multiplient les déclarations contre les violences basées sur le genre (VBG), un cas particulièrement atroce vient de se produire à Kamsar : celui d’une fillette dont les parties intimes ont été brûlées par sa tutrice. Pour apaiser la polémique entourant le dossier de la dame accusée d’avoir brûlé les parties intimes de sa fille adoptive à Kamsar, le procureur de la République près le Tribunal de Première Instance (TPI) de Boké s’est exprimé face aux médias locaux ce mardi 22 avril 2025.

Lors de cette déclaration, le magistrat a confirmé que dame M’Mahawa Sylla, inculpée pour des faits de traitements inhumains et cruels, notamment des actes de torture et de barbarie envers une mineure de 5 ans, est désormais placée sous mandat de dépôt à la Maison Centrale de Boké, en attendant son procès.

Amadou Oury Diallo, procureur de la République près le TPI de Boké, a fait le point : « Ce qui est crucial dans cette affaire, c’est qu’au moment où je vous parle, cette dame est bel et bien placée sous mandat de dépôt. Elle se trouve à la Maison Centrale de Boké. Elle est poursuivie pour des faits de traitements inhumains et cruels, notamment des actes de torture et de barbarie envers une mineure de 5 ans. Initialement, lorsque le dossier a été déferré, le juge d’instruction avait décidé de la placer sous contrôle judiciaire. Cependant, au regard des éléments d’information reçus, ce dernier a réévalué sa décision, l’a révoquée et a ordonné le placement sous mandat de dépôt de Mme M’Mahawa Sylla ».

Le procureur a également mis en lumière la nouvelle politique pénale du parquet de Boké visant à lutter efficacement contre les violences basées sur le genre dans sa juridiction. « J’ai échangé avec de nombreux établissements sanitaires sous ma responsabilité. Nous avons mis en place un dispositif permettant de tirer la sonnette d’alarme. Concrètement, les médecins doivent discrètement signaler toute suspicion à un officier de police judiciaire, qui, à son tour, peut informer le parquet », a précisé le procureur.

Par ailleurs, le responsable des poursuites a lancé un appel à la population pour qu’elle sorte du silence et signale toute infraction dont elle aurait connaissance.

Mamadou Bah, depuis Boké

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