Suite aux nombreuses interprétations suscitées par les propos d’El Hadj Cellou Dalein Diallo lors de la dernière assemblée générale hebdomadaire de l’UFDG, la Cellule de communication du parti est sortie de son silence ce mardi 1er juillet 2025 pour rétablir les faits et mettre fin à la polémique.
Lors de son intervention, le président de l’UFDG avait déclaré : « Comme tous les leaders politiques, j’ai demandé à rencontrer le président de la transition, Mamadi Doumbouya. Il a refusé. Il n’a jamais accepté de me recevoir… Pourquoi ? Je ne sais pas ».
Des propos qui ont immédiatement enflammé les réseaux sociaux et alimenté plusieurs spéculations sur les intentions réelles de l’ancien Premier ministre guinéen.
Dans un communiqué diffusé ce mardi, la Cellule de communication de l’UFDG a apporté des précisions essentielles. Selon elle, la demande de rencontre formulée par Cellou Dalein Diallo s’inscrivait dans le cadre des consultations nationales engagées au lendemain de la prise du pouvoir par le CNRD en septembre 2021.
« Il n’est un secret pour personne que le Président de l’UFDG, comme tant d’autres acteurs politiques et citoyens guinéens, avait apporté son soutien au processus de transition dans ses premières heures, en raison notamment de la qualité du discours prononcé et des engagements pris par la junte », précise le document.
La demande de rencontre visait à contribuer, de manière constructive, à l’élaboration d’une feuille de route inclusive pour la transition. Mais face à l’intégration des principales préoccupations de l’UFDG dans la Charte de la Transition, publiée peu après, M. Diallo a renoncé à cette démarche, considérant que l’essentiel était désormais de « veiller au respect des engagements pris ».
La cellule de communication tient ainsi à souligner que l’ancien Premier ministre n’est « demandeur de rien », si ce n’est du respect strict des engagements constitutionnels et internationaux de la République.
« Il ne cherche à courtiser personne et n’attend aucune faveur des responsables de la transition. Son combat est dirigé contre les pratiques qui violent les droits humains et les libertés fondamentales », précise encore le communiqué.
L’UFDG insiste sur le fait que son leader reste fidèle à ses principes : défendre la démocratie, l’État de droit et les droits fondamentaux de tous les Guinéens.
N’Famoussa Siby