Un drame bouleverse la diaspora guinéenne aux États-Unis. Dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 août 2025, Amadou Diallo, 27 ans, originaire de Niagara (Mamou), a été mortellement touché par une balle perdue à Brooklyn, New York.
Arrivé aux États-Unis il y a moins de deux ans, après avoir affronté la périlleuse route migratoire du Nicaragua, Amadou s’était installé à New York. Comme beaucoup de jeunes migrants, il travaillait comme livreur, tout en poursuivant ses démarches de régularisation afin d’obtenir ses papiers.
Ses proches le décrivent comme « un jeune homme au cœur pur, timide, gentil et plein de rêves », dont la vie a été injustement fauchée.
Selon plusieurs témoins, le drame s’est produit vers 3 heures du matin alors qu’il rentrait de son service en moto. Par malchance, Amadou se serait retrouvé au milieu d’un échange de tirs entre gangs rivaux. Une balle l’a atteint mortellement, mettant fin à une existence prometteuse.
La nouvelle de sa mort a provoqué une immense onde de choc au sein de la diaspora et dans son village natal de Mangol Centre. Sur les réseaux sociaux, de nombreux hommages se multiplient. « Ils ont tué mon ami et frère alors qu’il ne faisait que son travail, honnêtement, sans déranger personne », témoigne un proche, effondré.
À Mamou comme à Gueckédou, d’où il avait des attaches, le chagrin est immense. « Ton souvenir restera à jamais gravé dans nos cœurs », écrit un internaute, visiblement un proche.
La mort d’Amadou Diallo met en lumière la précarité et les dangers auxquels sont exposés de nombreux jeunes migrants africains aux États-Unis. Porté par le rêve d’un avenir meilleur, il laisse derrière lui une famille meurtrie et une communauté dévastée.


