Après plus de trois ans de détention, l’ancien président de l’Assemblée nationale, Amadou Damaro Camara, a retrouvé la liberté. Une nouvelle qui a provoqué une véritable euphorie au sein du RPG Arc-en-ciel. À peine libéré, une délégation du parti s’est rendue à son domicile, sans toutefois pouvoir le rencontrer. S’agit-il d’un signe de distance naissante entre Damaro et son ancien parti ?
Marc Yombouno, membre du Bureau politique national du RPG, contacté par Le Punch, n’a pas caché sa satisfaction suite à la libération de l’ancien président de l’Assemblée nationale.
« C’est une réaction de joie. Le RPG Arc-en-ciel est vraiment en joie, du fait qu’un des nôtres qui était incarcéré depuis plus de trois ans ait recouvré sa liberté. Nous remercions Dieu pour cette faveur, pour avoir soutenu l’honorable Damaro dans cette souffrance, lui avoir permis de purger totalement sa peine et de retrouver les siens. Nous sommes contents et nous prions aussi que les autres en prison puissent recouvrer leur liberté », a-t-il déclaré.
Ce Mercredi matin, une délégation s’est rendue au domicile de Damaro à Matoto sans pouvoir le saluer. Cette situation cacherait-elle un malaise ? Marc Yombouno tempère.
« Oui, une forte délégation était chez lui ce matin pour le saluer, le réconforter et lui donner du moral. Mais avec tout ce qu’il a subi, il a besoin d’un peu de repos avant de recevoir du monde. Nous n’avons donc pas pu lui serrer la main, mais nous serons là dès qu’il sera en état de recevoir les gens », a souligné Marc Yombouno.
Sur la question d’éventuelles autres libérations, le responsable du RPG a tenu à distinguer « grâce » et « peine purgée ».
« Il ne faut pas faire d’amalgame. Damaro n’a pas été gracié, il a purgé sa peine. Nous rendons grâce à Dieu pour cela. Quant aux autres, nous prions pour eux, mais la décision appartient à la justice », a-t-il insisté.
Il convient de rappeler que c’est à l’issue de la convention nationale pour le directoire du RPG que certains cadres avaient été conduits en prison dont l’ancien Premier ministre Dr Ibrahima Kassory Fofana.
Siby


