Les responsable du RPG-arc-en-ciel ne veulent pas l’admettre pour l’instant. Mais la question de la succession du président Alpha Condé à la tête du parti suscite quelques tensions entre les responsables. En témoigne l’incident que la question d’un journaliste au sujet de l’intention prêtée à l’ancien ministre des Hydrocarbures, Diakaria Koulibaly, d’en prendre la tête, a provoqué. Pris à partie par les militants, le confrère en question a été conduit, dit-on, dans une salle, pour le mettre à l’abri, selon les responsables du parti. Ne croyant pas à cette explication, les journalistes présents à la rencontre ont menacé de boycotter cette dernière. Et pour revenir à la question de fond, Amadou Damaro Camara a dû y répondre avec une pointe d’agacement cependant.
D’abord, selon l’ancien président de l’Assemblée nationale, la question du leadership au sein du parti n’est pas aujourd’hui d’actualité. Deux questions préoccupent pour l’instant: la libération du président Alpha Condé et la remobilisation des militants. Toutefois, admet Amadou Damaro Camara : “Il y a des charognards qui déjà s’acharnent sur l’héritage du professeur Alpha Condé en constituant des équipes, des candidatures pour les prochaines élections présidentielles”.
Par rapport au cas très précis de l’ancien ministre, Diakaria Koulibaly, Amadou Damaro précise tout d’abord : “Pour être candidat à la tête du parti. C’est très simple, on commence par participer aux activités du parti“. Evoquant seulement à la fin le nom de l’ancien ministre, il dit: “Si notre camarade Koulibaly veut être candidat, c’est très simple, qu’il vienne !”
Aliou Nestarlin
