Les usagers de la route nationale reliant Sanoyah au centre-ville vivent un véritable calvaire depuis plusieurs mois. En cause : le tronçon Kountia-Mosquée, situé dans la commune urbaine de Sanoyah, est dans un état de dégradation avancée, compromettant à la fois la sécurité des usagers et la fluidité de la circulation. Malgré cette situation alarmante, aucune réaction n’a encore été enregistrée de la part des autorités communales.
Ce tronçon, long d’environ 300 mètres, devient un véritable piège pour les automobilistes. En journée, les embouteillages y sont fréquents et les véhicules peuvent rester bloqués pendant des heures.
Le constat est amer et choquant : de nombreux signes de détérioration sont visibles sur l’ensemble du parcours concerné. Des nids-de-poule de différentes tailles sont disséminés de manière irrégulière, rendant la conduite extrêmement difficile, notamment pour les véhicules légers et les deux-roues. Résultat : de longues files de véhicules s’étendent parfois jusqu’au pont.
Une situation qui inquiète les usagers, lesquels interpellent les autorités.
« C’est incroyable ce que nous vivons. La route est complètement défoncée. Nos véhicules tombent souvent en panne. Nous demandons au gouvernement, et particulièrement au ministre des Infrastructures, de prendre ce problème au sérieux », alerte un chauffeur de taxi.
Il est donc impératif que l’État, notamment l’AGEROUTE, envisage rapidement des travaux de réhabilitation, comprenant entre autres le reprofilage de la chaussée et la reprise complète du revêtement.
Balla Yombouno