Le Président du Conseil national de la Transition (CNT) salue l’adoption et la promulgation de la nouvelle Constitution, validée par la Cour suprême le vendredi 26 septembre. Dans un message dont nous détenons une copie, Dr Dansa Kourouma, dont l’institution a élaboré ladite constitution, a exprimé sa gratitude et appelé à poursuivre l’effort collectif.
« Les taux de participation et d’adhésion (ayant marqué le référendum du 21 septembre, ndlr) constituent un élan d’espoir pour la Guinée », a-t-il déclaré, rappelant que plus de 5 millions d’électeurs, soit près de 89,38 %, ont voté pour le OUI lors du référendum. Il a également souligné que ses « pensées premières s’élèvent vers Dieu (…) qui nous a permis de vivre cet instant historique ».
Le président du CNT a tenu à remercier les autorités de la transition : « Je voudrais exprimer ma reconnaissance au Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, pour la confiance placée en l’ensemble des Conseillers nationaux et en ma modeste personne (…) en m’honorant de la responsabilité de présider la destinée du Conseil National de la Transition. »
Dr Kourouma a insisté sur le caractère inclusif du texte fondateur : « Jamais dans l’histoire récente de notre pays, un texte fondateur n’aura associé autant d’acteurs (…) Tous ont contribué, chacun à sa manière, à l’élaboration d’un texte qui reflète notre époque, notre peuple et notre contexte. »
Il a également rendu hommage aux électeurs, qu’ils aient voté OUI ou NON, affirmant que « leur participation atteste de la vitalité de notre démocratie et de la maturité politique de notre peuple ». Pour lui, « la nouvelle Constitution n’est pas l’apanage d’un individu ou d’un groupe. Elle est et restera la boussole commune qui régira les rapports entre tous les Guinéens, sans distinction. »
Enfin, il a tenu à avertir contre toute autosatisfaction prématurée : « Ce succès, aussi éclatant soit-il, ne doit pas nous conduire à l’autosatisfaction. Un travail tout aussi exigeant nous attend : la rédaction des lois organiques, dont certaines seront plus volumineuses et plus complexes que la Constitution elle-même. »
Pour Dr Dansa Kourouma, l’adoption de la nouvelle Constitution « marque une étape, mais non l’achèvement de la mission du Conseil National de la Transition », et engage le pays à « poursuivre, avec la même détermination et la même rigueur, l’édification d’un Etat de droit, moderne et inclusif. »