Les premières pluies qui se sont abattues sur la capitale Conakry ont laissé des trace à multiples endroits de la ville. Comme d’habitude, les eaux de ruissellement ont drainé les ordures sur la chaussée, dévoilant ainsi ce que la ville cachait durant la saison sèche.
Conakry ressemble actuellement à une ville fantôme. Cette image très fade qu’affiche la capitale guinéenne est la résultante d’une politique d’assainissement qui ne répond toujours pas aux attentes.
Du quartier Yattaya-Foulamadina à Lambanyi jusqu’au centre émetteur de Kipé dans la commune de Ratoma, le constat est très amer sur ce tronçon pourtant réputé être le mieux classé de la ville. Les caniveaux bouchés, les ordures se retrouvent sur la chaussée.
Ici, les bacs à ordures installés le long de ce tronçon sont remplis et les camions de ramassage d’ordure se font très rare. Conséquences, les ordures se retrouvent dans les rues suite aux premières fortes pluies de la saison qui se sont abattues sur la capitale ces derniers jours.
À Kipé-Dadia, c’est le même constat qui se dégage. Ici, les ordures ont coupé la route en deux. La circulation complètement ralentie, provocant ainsi des embouteillages sur des centaines de mètres. Mais sur les lieux, des équipes sont à pied d’œuvre pour tenter de rétablir la circulation.
L’éternelle question demeure : quelle stratégie faut-il mettre en place pour assainir la capitale Conakry ?