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CEDEAO : le président ghanéen a-t-il plaidé en faveur de la Guinée ?

Alors que beaucoup redoutaient des sanctions contre la Guinée à l’issue du sommet de la CEDEAO de ce dimanche 3 juillet, cette dernière a préféré accorder un sursis de 30 jours à notre pays, pour fournir un nouveau chronogramme de la transition. Celui fixant la durée de la transition à 36 mois ayant été rejeté par les dirigeants de l’organisation sous-régionale.  A en croire Ousmane Gaoual Diallo, le sens d’écoute dont le président du Ghana, par ailleurs président en exercice sortant de la CEDEAO a fondamentalement dans l’absence de sanctions.

Le porte-parole du gouvernement qui intervenait ce lundi chez nos confrères de FIM FM, la décision à laquelle les chefs d’Etat de la CEDEAO ont abouti au sujet de la Guinée, est le fruit de la « pédagogie » que Conakry a privilégié pour « la compréhension des uns et des autres ».

Mais pas que. « Le président ghanéen a été systématiquement à notre écoute et a pu permettre aussi d’avoir une meilleure compréhension du contexte guinéen », a indiqué le ministre de l’Habitat chez nos confrères de FIM FM.

Toutefois, au nombre des décisions qui sanctionnent le sommet de la CEDEAO, figure l’envoi d’un nouveau médiateur dans la crise guinéenne, en la personne de l’ancien président du Bénin, Boni Yayi, en lieu et place de Ibn Chambas, récusé par les autorités guinéennes. A ce sujet, Ousmane Gaoual Diallo précise : « nous n’avons jamais personnalisé notre position. La lettre qui avait été envoyée par le CNRD ne parle pas de M. Chambas ».

Dans le cadre de la relance du dialogue politique inclusif, au point mort, le porte-parole du gouvernement promet que les autorités « ne ménageront pas les efforts pour aller vers les uns et les autres, pour apporter les preuves suffisantes ». Ousmane Gaoual Diallo souligne néanmoins que le déficit de confiance entre les acteurs politiques et les dirigeants en Guinée ne date pas d’aujourd’hui. « Il faut donc réinventer, il faut de la responsabilité, il faut moins d’émotions », suggère-t-il en conséquence.

En tout cas, plusieurs partis politiques et pas des moindres ont décidé de ne pas poursuivre le dialogue politique dans son format actuel avec le gouvernement.

N’Famoussa Siby

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