Une mission d’évaluation d’experts africains sejourne actuellement en Guinée. Elle est dans la capitale guinéenne pour évaluer les activités de l’Autorité nationale d’assurance qualité (ANAQ-Guinée) dans l’enseignement, la formation et la recherche. Le processus d’évaluation a été officiellement lancé ce mercredi 20 juillet 2022 dans les locaux de l’agence à Conakry.
Pendant trois jours, les différentes parties prenantes — composées du personnel de l’ANAQ, des directeurs, chefs de service, directeurs des unités et agents, des enseignants, des recteurs des universités, de la société civile et du patronat — sont invitées à se prononcer sur l’ANAQ, sur ses valeurs et missions. Une initiative qui fait partie des bonnes pratiques de l’assurance qualité de l’ANAQ dont la mission est d’évaluer.
Interrogé, Pr Nkiama Ekisawa Constant, secrétaire exécutif de l’ANAQ-RDC, a expliqué les raisons de cette présenceen Guinée. « Nous sommes en visite d’appui pour l’ANAQ-Guinée afin d’avoir une idée de ce que fait l’agence sur le terrain. On n’est pas là pour donner un avis positif ou négatif. Nous sommes là juste pour accompagner l’ANAQ à améliorer davantage les activités qu’elle est en train de mener sur le terrain. Mais savoir comment l’ANAQ se porte, comment elle travaille, comment l’ANAQ fait en sorte que les institutions d’enseignement de la Guinée s’améliorent et soient de très bonne qualité en terme de la recherche, de la formation, en terme de la vie à l’université ou à l’institut. Nous sommes vraiment en accord avec ce que l’ANAQ est en train de faire », a-t-il déclaré.
De son côté Kabinet Oularé, secrétaire exécutif de l’ANAQ-Guinée, a dit s’attendre de résultats satisfaisants à la fin de l’évaluation. « Nous attentons l’amélioration continue de nos pratiques. Il est vrai que nous mettons en œuvre des procédures, des processus et nous sommes entrain de les évaluer pour voir si nous sommes sur la bonne voie. Et les experts étrangers venus du Maroc, de la RDC, viennent voir un peu ce que nous sommes en train de faire. Et cela peut nous réconforter davantage quels que soient les résultats de l’évaluation, qu’ils aient des points négatifs comme positifs, nous avons de quoi améliorer nos pratiques pour atteindre nos missions que l’Etat nous a confiées. Donc, nous, nous avons une satisfaction totale en se soumettant à cette évaluation, parce que nous savons que c’est par cette évaluation on peut diagnostiquer le mal et on peut faire une remédiation appropriée », a confié le responsable de l’ANAQ-Guinée.
Balla Yombouno