Sidiki Sylla, ancien Directeur administratif des affaires financières (DAAF) de la Cour constitutionnelle, absent du pays, écope de lourdes sanctions de la part de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF). La décision rendue publique ce lundi 25 juillet, résulte d’un procès ouvert le 6 juillet et dans lequel l’ex-DAAF était accusé de détournement de deniers publics, enrichissement illicite, corruption d’agents publics et blanchiment de capitaux.
Reconnu coupable des faits de détournement de deniers publics et d’enrichissement illicite, il écope de 10 ans d’emprisonnement ferme et du paiement de 25 442 736 500 GNF comme amende, au titre de l’action publique. Un mandat d’arrêt a été en outre décerné à son encontre
La CRIEF a également validé sur l’action civile, la saisie de la somme de 12 milliards 721 millions 368 milles 250 francs guinéens, montant qu’il est accusé d’avoir détourné et retrouvé sur 5 comptes à UBA.
Enfin, la Cour a par ailleurs condamné l’ancien DAAF au paiement de 50 milliards de francs guinéens au titre de réparation de tous les préjudices confondus. Elle a ordonné aussi la confiscation et la vente de tous les biens meubles et immeubles, y compris la concession déclarée bâtie de Kobayah (Ratoma), de Sidiki Sylla au profit de l’Etat guinéen.
Ibrahima Kindi et Balla Yombouno