Bien que décriées par les principales coalitions politiques dont l’ANAD de Cellou Dalein Diallo, les trois facilitatrices du cadre de dialogue inclusif récemment désignées par le premier ministre Dr Bernard Goumou, refusent d’abdiquer. C’est en tout cas l’enseignement qu’on peut tirer de l’intervention ce lundi 17 octobre de l’une d’entre elles, à savoir Dr. Makalé Traoré, chez nos confrères de FIM FM.
L’ancienne présidente de la COFFIG ne veut pas se laisser impressionner par l’ampleur de la crise politique. Cette crise-là est même, dit-elle, le motif de leur nomination. En conséquence, dit-elle, leur « travail est de tout faire pour rapprocher les parties et que ce n’est pas simplement d’aller rencontrer les uns et les autres ».
La méfiance entre les parties prenantes est non négligeable. Mais Dr. Makalé demeure optimiste. En tout cas, elle intègre au nombre des missions qui leur sont dévolues, le fait de « porter les revendications de part et d’autre pour arriver à une bonne facilitation ».
D’ailleurs, à ce titre, elle révèle que son collège a « adressé une seconde demande aux quatre coalitions (ANAD, RPG-arc-en-ciel et partis alliés, FNDC politique et la CORED) pour le 19 », tout en espérant que celles-ci dont sont membres les deux anciens premiers sous le régime du président Lansana Conté (Cellou Dalein et Sydia Touré) seront guidées par la raison. Quoi qu’il en soit, assure encore Dr. Makalé Traoré, « on insistera toujours ».
Ibrahima Kindi