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CONAKRY : à chacun son réveillon

A l’instar des millions d’autres personnes à travers le monde, les habitants de Conakry ont accueilli dans la nuit de samedi dernier, la nouvelle année 2023. Pour cela, en termes de cérémonies de réjouissance, il n’y avait que l’embarras du choix. Des concerts, il y en avait en effet partout dans la capitale. Dans les hôtels bien sûrs. Mais aussi dans les espaces de loisirs habituels. Au menu, des artistes étrangers et les vedettes locales. Justement, au chapiteau By Issa, sur l’esplanade du palais du peuple, c’est le couple glamour de la musique guinéenne, Azaya et Djelikaba Bintou, qui a bercé ceux qui étaient venus réveillonner.  

Un rendez-vous auquel plusieurs personnalités du pays ont pris part. C’est le cas du Directeur général de l’Office guinéen de publicité (OGP). Sollicité par notre reporter, Mandian Sidibé a formulé des vœux de « bonne et meilleure année à l’intention de tous les Guinéens où qu’ils se trouvent ». Il a aussi prié pour que Dieu « accompagne le président de la transition, colonel Mamadi Doumbouya, dans les œuvres gigantesques et salvatrices qu’il vient d’engager pour le bonheur des Guinéens ». Mandian Sidibé en profite pour se réjouir de la fierté que la Guinée, selon lui, a retrouvée désormais. Au sujet même de la Transition guinéenne, il trouve qu’elle est « l’une des plus réussies, des plus citées et des plus respectées à travers le monde ».

Pour autant, en dehors de ces lieux de regroupement, il n’y a pas eu les foules habituelles dans les rues de Conakry. En lieu et place des bouchons terribles auxquels les soirées de 31 décembre étaient jadis associées, la circulation est restée plutôt fluide dans la nuit de samedi dernier.  Interrogé à ce sujet, un conducteur de taxi-moto trouve que cela est dû au contexte socioéconomique peu propice à la fête. « Cette année, il n’y a pas d’argent. Les gens souffrent pour avoir même de quoi manger. Par le passé, nous les conducteurs de taxi-moto, nous avons l’habitude de spéculer, et les passagers n’y comprenaient rien. Mais cette année, nous sommes même obligés de revoir nos tarifs de transport à la baisse. Parce qu’il n’y a pas grand-monde », indique Yaya Camara.

Aminta Camara

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