Pour les musulmans désireux de se rendre cette année sur les lieux saints de l’Islam, c’est sans doute une très bonne nouvelle. Le fléau de la pandémie de Covid-19 étant relativement passé, certaines restrictions qu’il avait imposées sont progressivement abandonnées. Et pour le pèlerinage musulman, cela se traduit par la levée de limitation de l’âge et la réduction du quota de pèlerins accordé à chaque pays.
La bonne nouvelle a été confirmée ce jeudi 26 janvier par le ministre secrétaire général des Affaires religieuses. Rendant compte de la mission qu’il a récemment effectuée en Arabie Saoudite, Karamoko Diawara dit en avoir récolté deux bonnes nouvelles pour les pèlerins guinéens. « La possibilité accordée à la Guinée d’envoyer 10 000 pèlerins cette année, et la suppression de l’exigence de l’âge », peut-on lire dans le compte-rendu du Conseil des ministres de jeudi. Pour comprendre la portée de ces deux annonces, il importe de se rappeler que l’année dernière, le nombre de pèlerins partis de la Guinée n’avait guère dépasser 5000 fidèles. Par ailleurs, seuls les candidats dont l’âge n’excédait pas 65 ans étaient autorisés à s’y rendre.
Cinquième pilier de l’Islam, le Hadj qui s’impose à tout fidèle qui en a les moyens financiers et physiques, renvoie à un ensemble de rites que le musulman se doit d’accomplir au moins une fois dans sa vie à la Mecque.
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