Le porte-parolat du gouvernement Goumou initie un débriefing avant la publication du compte-rendu du conseil des ministres. Le ton a été donné ce 9 février 2023 par Ousmane Gaoual Diallo, ministre porte-parole du gouvernement qui en a profité pour évoquer les réformes envisagées par la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Rechercher scientifique et de l’Innovation. Réformes qui devraient porter tout d’abord sur la création d’un statut particulier pour les institutions d’enseignement supérieur. Au nombre de ces innovations, Dr. Diaka Sidibé explore aussi l’option de la création d’une école polytechnique à caractère civilo-militaire. Une école qui pourrait être totalement indépendane des institutions existantes ou qui pourrait être annexée à l’institut polytechnique Gamal Abdel Nasser de Conakry.
Ousmane Gaoual Diallo, dans son exposé, a indiqué que Dr. Diakité Sidibé a soumis deux présentations en Conseil des ministres de ce jeudi 9 février. « Le premier texte concernait la présentation d’un projet de loi portant sur la création d’un statut particulier des institutions d’enseignement supérieur, de recherche scientifique, de documentation et d’information, qui permettra de doter cette structure d’un statut qui est différent des EPA dont le statut est marqué par la loi 056. Donc on va avoir droit à des établissements publics à caractère culturel et scientifique »
Selon le porte-parole du gouvernement, la réflexion soumise par la ministre de l’Enseignement supérieur a également porté sur la « création d’une école technique civilo-militaire. On a abordé la question de création d’un système de classes préparatoires civilo-militaires, la transformation éventuelle de l’institut polytechnique de Conakry en une école polytechnique avec un encadrement civilo-militaire ou la création d’une nouvelle école polytechnique à laquelle seront annexées les classes préparatoires des grandes écoles. Dans tous les cas, le chef d’État souhaite que les Guinéens puissent se préparer à tous les concours internationaux, et pour ça il faut se pencher dès à présent sur la problématique des écoles préparatoires. Parce que le constat est que nous sommes souvent absents des très grandes écoles du monde ».
Hawa Bah