A la base, ils sont neuf journalistes évoluant dans différents médias à acter la mise en place du Réseau des journalistes engagés pour le devenir de la Guinée (REJODEV). Réseau qui a lancé ses activités via une conférence de presse animée ce samedi à Conakry.
A en croire ses concepteurs, le REJODEV est une organisation dont le but est de promouvoir les valeurs de la République et de lutter contre les maux qui gangrènent la société et compromettent son épanouissement à cause des pesanteurs socio-politiques et économiques. Suivant, Thierno Tahirou Baldé, vice-président de la plateforme, cette dernière, relevant de la société civile entend assumer pleinement son statut. « La stratégie du REJODEV repose sur les activités de proximité s’appuyant sur l’information, la formation, l’éducation et la sensibilisation à travers la caravane, les conférences, les plaidoyers, la plume et la musique en vue de matérialiser notre but, notre mission, nos valeurs. Il englobe également les questions liées à la santé de la reproduction, aux maladies pandémique et endémique », indique le vice-président.
En somme, dit également Thierno Tahirou Baldé, le REJODEV servira surtout de trait d’union. « Le REJODEV-Guinée se veut une interface incontournable entre l’Etat guinéen et les citoyens ainsi qu’entre l’Etat guinéen et ses divers partenaires au développement sur les questions de paix, de démocratie et de bonne gouvernance », laisse entendre en substance le vice-président du Réseau.
Présent à la cérémonie, le secrétaire général du Syndicat professionnel de la presse de Guinée (SPPG), Sékou Jamal Pendessa, salue l’initiative avant de rassurer et encourager les membres de ce réseau. « La création de ce réseau vient donner du sens au concept des journalistes engagés », souligne le responsable syndical. « Le SPPG est là pour tous les professionnels de l’information. Nous veillerons à ce que chacun de vous puisse exercer librement son droit à la liberté d’expression, nous vous encourageons à vous exercer dans les limites du respect des règles d’éthique et de déontologie », leur recommande-t-il néanmoins.
Aminata Camara