En attendant son intégration dans le programme scolaire officiel, le Centre international de percussions (CIP) envisage d’expérimenter l’enseignement des percussions dans les écoles privées du pays. Notamment dans les cinq communes de la capitale. C’est en tout cas ce qu’annoncé ce mardi 13 juin, le Directeur du CIP, au cours d’une conférence de presse qu’il a animé dans les locaux dudit centre sis à la Minière, dans la commune de Dixinn.
« On va privilégier les écoles privées. Parce que pour intégrer des réformes dans une école, il faut les mettre dans le cursus et cela est un processus très long pour que le ministère l’intègre dans l’Éducation scolaire. Ça prend un peu de temps. Mais avec les écoles privées, on peut aménager les programmes. C’est-à-dire un programme en dehors des programmes scolaires où les enfants peuvent s’inscrire aux programmes d’éducation artistique », a expliqué Abou Soumah, le Directeur général du CIP.
Au cours de ces plages spéciales dédiées à la culture et l’art, des « professionnels du secteur viendront avec des programmes spéciaux bien aménagés, donner des cours de percussions à des écoles selon les programmes bien aménagés, des programmes ne sont pas forcément dans le cursus parce que l’enseignement n’est pas intégré », assure M. Soumah. L’avantage à en entendre que « est que les enfants seront sensibilisés sur les percussions ».
Au titre de la phase pilote, « on peut aller avec cinq écoles par commune. On essaie d’expérimenter et voir ce que ça va donner comme résultat », souligne le directeur.
Et c’est Abdoulaye Bangoura, Directeur général adjoint qui détaille la méthodologie qui sera utilisée : « pour un premier temps, ce sera des cours pratiques. Parce que pour le moment, les rythmes ne sont pas transcrits. Et si on doit donner des cours théoriques, ce ne sera que de l’historique de ces rythmes ou bien de ces instruments », a-t-il expliqué.
Fodé Soumah