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En 2024, Dr. Faya Millimono attend « plus que le référendum »

Après le discours de nouvel du président de la Transition, c’est le temps de réaction des acteurs sociopolitiques. Et chacun y va de son commentaire. Pour ce qui est de Dr. Faya Millimono, le président du Bloc libéral (BL), il en a un point de vue mitigé. La tenue du référendum que le colonel Doumbouya a annoncée pour 2024 lui semble notamment insuffisante. De même, s’il admet que les indicateurs macro-économiques du pays sont bons, il soulève néanmoins la question de l’impact de cette bonne santé de l’économie sur le quotidien des Guinéens. Finalement, il n’y a que la mise en place annoncée des délégations spéciales à la tête des mairies que le leader du BL plébiscite.    

Dressant le bilan du pays en 2023, le colonel Mamadi Doumbouya a en substance relevé que l’économie guinéenne s’en est plutôt bien sortie. Cela étant, Dr. Faya Millimono estime qu’il y a toujours défi auquel il faut faire face. « Le problème est que même si la richesse est créée dans notre pays, comment cette richesse est répartie pour permettre un bien-être collectif de la majorité des Guinéens. Il suffit de faire un tour dans nos sous-préfectures pour s’en rendre compte. Vous verrez combien de fois on a du chemin à parcourir encore. Certes, on peut réaliser des progrès sur le plan macroéconomique et enregistré 6 ou 7 % de croissance économique, mais les richesses produites qu’est-ce qu’on en fait ? C’est la grosse question », relative le leader du BL.

En ce qui concerne le référendum que le colonel Doumbouya en 2023, en ne précisant pas à quel moment, Dr. Faya Millimono attend plus. « Nous attendons plus que ça en 2024. Si l’accord dynamique avec la CEDEAO a prévu que cette période transitoire finisse en deux ans, nous sommes déjà dans la deuxième année, je parle bien-sûr de 2024. Or, au-delà du référendum pour adopter la nouvelle constitution, on n’a toujours pas vu l’avant-projet de nouvelle constitution. Il sera aussi question d’obtenir un fichier électoral qu’on va extraire du RAVEC qui a encore du mal à commencer. Il faut qu’à ce niveau, les départements concernés hâtent les pas pour nous permettre d’être au rendez-vous, non pas seulement d’un référendum mais aussi des élections locales, législatives pourquoi pas celle présidentielle », suggère-t-il.

A l’inverse, le leader du BL trouve pertinente l’idée de la désignation des délégations spéciales à la tête des mairies que le président de la Transition annonce courant premier trimestre de cette année. « Du moment qu’on a déposé le président élu, l’assemblée élue et le gouvernement qui était là, nous ne voyions pas la nécessité de maintenir les conseils municipaux, dont on se rappelle les conditions dans lesquelles ils ont été élus. Il faut que la décision qui est prise de faire en sorte que les délégations soient installées un peu partout, soit appliquée. Cette mesure permettra d’avoir à la tête de nos municipalités des gens qui vont gérer dans la transparence et dans l’équilibre vis-à-vis des tous les acteurs politiques qui auront à competir », indique-t-il.

Aliou Maci Diallo pour leDjely.com

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