Le Mouvement démocratique libéral (MoDeL) et ses militants étaient réunis ce samedi 30 mars 2024 à l’occasion de l’Assemblée générale hebdomadaire du parti, tenue à son siège à Nongo dans la commune de Ratoma. Plusieurs sujets notamment le retour à l’ordre constitutionnel étaient au cœur de cette rencontre.
A environ 8 mois de la fin de la transition, suivant le chronogramme signé avec la CEDEAO, le MoDel s’inquiète. D’autant que, « ils n’ont posé aucun acte allant dans le sens du retour à l’ordre constitutionnel, estime Aliou Bah, dans une allusion aux autorités. Nous n’avons pas de fichier électoral, nous n’avons pas d’organe chargé d’organiser les élections ».
D’ailleurs, récemment à la fois chez nos confrères de RFI et devant les acteurs politiques qu’il rencontrait à la primature, le chef du gouvernement a lui-même explicitement évoqué le glissement de ce chronogramme. Pas question, prévient le leader du MoDeL : « S’ils veulent manœuvrer pour faire glisser le calendrier, nous ne l’accepterons pas. Parce qu’aujourd’hui, ce n’est pas le temps qui a manqué au CNRD ».
Loin de cette hypothèse, le combat, exhorte Aliou Bah, doit consister à faire en sorte que la « transition du CNRD prenne fin au mois de décembre 2024, conformément aux engagements pris par la junte ».
N’Famoussa SIBY