Un incendie d’origine électrique qui s’est déclaré dans la nuit du samedi 30 au dimanche 31 mars 2024, au quartier Hafia 2, dans la commune de Dixinn, a couté la vie à 5 personnes dont un bébé de 2 mois. Outre le drame consécutif à la perte cruelle de 5 de ceux qui habitaient, le sinistre a pratiquement réduit en centre la concession familiale 3 pièces, 1 salon et 1 douche.
Dans la matinée de ce dimanche, l’émotion et le choc étaient à leur comble aux alentours de la morgue de Donka. Les familles n’en revenant pas de perdre si brusquement les leurs. Alhassane Barry, beau-frère dont la famille a été ainsi décimée, raconte l’atmosphère qui régnait à Donka quand il y est arrivé. « Tout le monde pleurait, il y avait les cris à l’intérieur de l’hôpital. On a eu 5 morts. J’ai demandé où est ma grande sœur ? Après, je l’ai vue, mais elle était gravement blessée y compris sa fille. Ils m’ont raconté que la femme de mon frère du nom de Ragui et son bébé Fatoumata Binta, Thierno Madjou, un enfant de sept ans et les autres sont tous décédés. Les corps reposaient à la morgue », réussit-il à relater la voix nouée par l’émotion et par une sorte de colère.
Enfin de compte, lâche-t-il : « On s’en remet à la volonté de Dieu ».
Toutefois, aux autorités, il adresse un dernier message. « Elles n’ont qu’à essayer de régulariser le problème de courant, car la population de Conakry souffre avec ce problème. Tantôt le courant la tension monte, tantôt elle baisse, ce n’est pas bon ça », lance-t-il