Dans la région de Kankan, tout est prêt pour ce rendez-vous national, assure l’Inspecteur régional de l’éducation (IRE), à l’occasion d’un entretien qu’il a accordé ce vendredi au correspondant du Djely dans la région.
Après le Certificat d’études élémentaires (CEE et le Brevet d’études du premier cycle (BEPC), on s’apprête à donner le top départ du dernier examen de la série. A savoir le baccalauréat qui donne accès à l’université. Dans la région de Kankan, ce sont plus de 12 000 candidats qui vont aborder les épreuves demain samedi. Et les préparatifs sont presque bouclés, assure Kaba Sangaré, l’Inspecteur régional de l’éducation (IRE). « Par rapport aux préparatifs, il faut dire que les caisses (contenant) les épreuves (…) sont disponibles à date dans la région de Kankan et même mises à dispositions des DPE des différentes préfectures, cela en fonction des profils et des effectifs. Pour ce qui est de Kankan, a en eu 13 caisses pour tous les profils confondus. Notre région présente pour ce baccalauréat, un effectif de 12 255 candidats pour 3 416 filles dont 553 franco arabe, le tout réparti dans 32 centres d’examen », précise l’IRE
Côté surveillance, on a mis le paquet afin de mieux encadrer sans pour autant traumatiser les candidats. « Comme à l’entrée en 7ème année et au BEPC, les dispositions sécuritaires restent les mêmes et nous n’attendons que le jour J pour le lancement des épreuves. On aura deux surveillants par salle de classe. La consigne est de faire une surveillance responsable. Ne pas terroriser et ne pas favoriser les candidats. Rester dans le strict respect des règlements généraux régissant les examens nationaux et c’est aussi simple. C’est le dernier examen avant l’université et on ne doit pas blaguer, parce que ce sont les futurs cadres de l’Etat », explique Kaba Sangaré.
A la différence des deux années précédentes, la session 2024 de ces différents examens est caractérisée par une certaine sérénité.
Michel Yaradouno