La pression du syndicat a-t-elle eu raison du nouveau délai butoir fixé par les autorités ? Manifestement, la réponse est oui. En effet, le communiqué rendu public dans la soirée d’hier est en cela plutôt explicite. Certes, on sent que cela ne s’est pas fait de gaieté de cœur. Mais le département concède bien une prorogation du délai de contrôle…au moins jusqu’au 4 novembre prochain.
Ousmane Gaoual Diallo dit d’abord prendre « acte des doléances formulées le 22 août 2024, par la Fédération syndicale professionnelle nationale des transporteurs et de mécanique générale/CNTG ». Ensuite, du bout des lèvres, il « accepte la poursuite des opérations de renouvellement des anciens permis de conduire et cartes grises ».
Le ministère des Transports s’empresse néanmoins de relever que « l’utilisation des anciens documents cause de sérieux préjudices, notamment en matière de sécurité, de crédibilité des documents de transport, et d’impact sur les recettes de l’État ».
Mais tout cela se termine avec une convocation des organisations socio-pressionnelles des Transports à une réunion d’évaluation, le lundi 4 novembre 2024.
Ces évolutions sont consécutives à la grève et la paralysie constatées ces deniers jours dans le secteur. Paralysie d’autant plus embarrassante qu’elle a touché, au-delà du secteur des transports, l’ensemble des activités économiques.
Fodé Soumah