Le processus de vulgarisation de l’avant-projet de la nouvelle constitution se poursuit à travers le pays. Si cette démarche est appréciée par certains, d’autres par contre, la trouve inopportune. C’est le cas du secrétaire fédéral de l’Union des Forces démocratiques de Guinée, parti politique dirigé par Cellou Dalein Diallo.
Interrogé par notre rédaction, l’acteur politique regrette une volonté de dilapidation des ressources de l’Etat au profit d’une démarche qui n’était pas nécessaire.
« J’ai vraiment de la pitié pour ce pays. Nous sommes dans un pays, au moment où les autres sont en train de se développer, nous sommes sur des choses plus ou moins archaïques. J’appelle archaïque, parce qu’il y a de l’exclusion dans cette vulgarisation, il n y a pas de logique et il n y a que du regret pour ce pays. On est vachement riche mais on ne fait pas face à ce qu’il faut. Pendant trois ans, on a fait qu’un seul point sur les dix et imaginons la suite », explique Antoine Dogbo Guilavogui.
Par ailleurs, le fédéral de l’Union des forces démocratiques de Guinée, s’interroge sur la moralité de ceux qui doivent doter la Guinée d’une nouvelle constitution. En première ligne le président du CNT, « nous connaissons les Dansa, ce qu’ils ont été dans ce pays, et ce sont eux qui doivent écrire notre constitution, notre pays mérite mieux », dénonce-t-il.
Michel Yaradouno, depuis Kankan