Disparu depuis le 20 novembre 2024, le corps d’Abdoulaye Sidibé, âgé de 12 ans, apprenti soudeur, a été retrouvé vendredi dans un état de putréfaction dans un bassin non loin de chez lui à Baralandé, un quartier relevant de la commune urbaine de Boké. Dans la famille, c’est la désolation et l’amertume qui se lisent sur les visages.
Encore sous le choc, son tuteur, Aboubacar Sidiki Camara, revient sur les circonstances de la disparition de l’enfant.
« En quittant la maison, le mardi matin, j’ai laissé le petit avec ses petits frères en train de prendre le petit déjeuner. Le soir, vers 18 heures, ils m’ont appelé pour me dire que l’enfant n’était pas revenu. Nous sommes partis demander son maître, il nous a dit qu’il n’était pas là-bas. C’est en ce moment que j’ai demandé à ma femme d’informer le voisinage et le chef de quartier et puis moi, je suis allé à la police et à la radio pour alerter, mais malheureusement », relate-t-il.
Après 72 heures de recherches sans succès, c’est non loin de la concession familiale que le corps sans vie de l’enfant sera retrouvé, ajoute Aboubacar Sidiki Camara. « Le vendredi soir, mes enfants sont venus m’informer pour dire qu’ils ont vu quelque chose dans un bassin non loin de chez nous. Quand je suis venu le voir, j’ai trouvé que c’était effectivement lui. Il y avait des traces sur lui, mais le corps était en état de décomposition, on ne pouvait plus le garder », précise-t-il.
Dans la famille, l’émotion est vive. Par ailleurs, Abdoulaye Sidikidi Camara invite les autorités judiciaires de la place à ouvrir des enquêtes pour élucider les circonstances du décès. « J’invite les autorités d’ici à tous les niveaux à nous aider à déterminer les conditions de décès de l’enfant », a-t-il exhorté.
Selon les dernières informations, les autorités compétentes sont déjà saisies et une enquête est ouverte pour faire la lumière dans cette affaire.
Mamadou Bah, depuis Boké