En prélude à l’élaboration du plan de développement de son quartier, El Hadj Ibrahima Sory Camara, accompagné des membres de son bureau, a entamé, ce samedi 30 novembre, une tournée de prise de contact avec les populations dans les différents secteurs afin de recenser les problèmes auxquels les habitants du quartier sont confrontés.
Cette démarche a pour objectif de mieux comprendre les défis spécifiques de chaque secteur et de la prise des solutions adaptées aux besoins de la population.
Pour cette première étape, le chef de quartier et son équipe ont mis le cap sur le secteur 1. Ici, il a rencontré les responsables locaux, les commerçants et les résidents.
Dans ce secteur, la population est confrontée notamment au manque de canalisation des eaux de ruissellement, mais aussi à l’insécurité grandissante liée à la construction illégale des buvettes qui occasionnent la consommation abusive des drogues.
« Nous sommes venus rencontrer la population, recenser leurs préoccupations, échanger ensemble et trouver des pistes de solutions pour le développement de notre quartier, mais aussi pour élaborer notre plan de développement. Sur le terrain, nous avons constaté que certains riverains laissent drainer l’eau de ruissellement sur la route, alors qu’ils se trouvent dans des cours fermées. Nous les avons donc invités à prendre des dispositions pour empêcher que ces eaux ne se déversent sur la route, car elles peuvent être source de maladies », martèle Ibrahima Sory Camara.
À l’issue de cette tournée, une analyse approfondie des retours sera effectuée afin de dresser un état des lieux précis des problèmes identifiés. Ce bilan permettra de prioriser les actions correctives à mettre en place. Le chef de quartier pourra ainsi proposer des solutions adaptées.
Un autre fait marquant est l’agression des cours d’eau par des particuliers qui ont transformé ces marigots en dépotoirs d’ordures. « Avant, nous avions beaucoup de marigots. Mais de nos jours, ils sont tous asséchés sous l’effet des riverains. Certains ont même construit des habitations et créé des jardins potagers, tandis que d’autres viennent jeter des ordures. Cela constitue une préoccupation, car cela menace notre environnement et notre écosystème », s’inquiète Ibrahima Sory Camara.
Cette initiative du chef de quartier et de son équipe est appréciée par les populations riveraines.
« Nous sommes contents de notre chef de quartier qui s’est déplacé de son bureau pour venir sur le terrain prendre contact avec sa population. Ici, les concessionnaires nous fatiguent et nous polluent avec les eaux stagnantes qui dégagent des odeurs nauséabondes. Cela peut parfois causer des maladies, comme le paludisme, car cela devient un nid à moustiques. Si tu choisis de rester dans une cour fermée, alors fais tout dans ta cour, au lieu de faire souffrir le voisinage », se plaint une dame rencontrée devant sa cour.
Au cours de cette tournée marathon, les sages du secteur ont saisi l’occasion pour demander aux autorités la reconstruction de leur mosquée et la mise en place d’une équipe dédiée à ce projet.
Balla Yombouno