Le RPG Arc-en-ciel a tenu son assemblée générale hebdomadaire ce samedi 7 décembre 2024 à son siège. Plusieurs sujets étaient au menu de cette rencontre, notamment le verdict prononcé par la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) à l’endroit des cadres du RPG arc-en-ciel Amadou Damaro Camara, ancien député de l’Assemblée nationale, et Michel Kamano, premier questeur.
4 ans d’emprisonnement et le paiement de dix millions de francs guinéens, c’est le verdict qu’a prononcé la CRIEF dans l’affaire des 15 milliards de GNF à l’Assemblée nationale. Pour le RPG arc-en-ciel, c’est la relaxe qui devait être prononcée pour l’ancien président du parlement.
« Pour tous ceux qui ont suivi, nous espérions que la justice allait être la boussole. Parce que l’argumentation qui a été donnée pour ceux qui ont suivi le procès par l’honorable Damaro, par même le chinois de madame Zenab qui était deuxième questeur et Michel Kamano avant son voyage pour le traitement, c’était très clair qu’on ne s’attendait pas à ce qui a été dit. Pour nous, c’était une question de temps pour leur libération, pour qu’ils puissent être disculpés », a soutenu Marc Yombouno.
Poursuivant, il ajoute : « Mais vous avez suivi ce qui s’est passé, l’honorable Damaro a été condamné à 4 ans de prison, à payer 10 millions GNF, et l’honorable Michel Kamano qui est en traitement en France, premier questeur, au départ il n’était pas visé parce que c’est le président de l’Assemblée qui est l’ordonnateur principal ».
« L’honorable Michel Kamano a été condamné à 5 ans de prison, au paiement de 4 milliards GNF et à la saisie de tous ses biens. La plantation qu’il a à Kissidougou, la plantation de 40 hectares qui est à Mambia, Kindia, et aussi ses domaines de Maferinyah et sa résistance de Dapompa. On les appelle là-bas Kamanoyah, ce sont les premiers qui ont habité là. Donc il a tout un domaine, 14 parcelles, et je vous informe que ces biens-là, il les a acquis depuis les années 68, surtout sa résidence de Dapompa. Qu’est-ce que ça a à faire avec une affaire de 2021 ? », s’interroge l’ancien ministre du Commerce.
N’Famoussa Siby