C’est à l’occasion de la 5ᵉ édition de la semaine nationale de la citoyenneté et de la paix (SENACIP) que cette formation a été initiée en faveur de 1000 jeunes issus des 33 préfectures de la Guinée avec pour thème : « Assoir une citoyenneté démocratique responsable pour la construction d’une Guinée nouvelle ». C’est une démarche de l’Agence nationale de la citoyenneté et de la paix (ANACIP) en collaboration avec le ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation (MATD).
Lancés mercredi 11 décembre, ce jeudi, se sont poursuivies les activités de la journée de la semaine nationale de la citoyenneté et de la paix à Conakry. Dans la commune de Lambanyi, c’est la direction régionale de la santé qui a servi de cadre pour la tenue de cet atelier qui a connu la présence du Directeur général de l’ANACIP, de la représentante du Club des jeunes filles leaders de Guinée (CJFLG), du vice-président du FONAJEG et de celui de l’ONG Terre des Hommes.
Dans sa prise de parole, le vice-président du FONAJEP a salué cette initiative de l’ANACIP avant de réitérer l’engagement de sa structure et de celles de ses partenaires dans la lutte contre les violences et la promotion de la paix et de la cohésion sociale.
« Au nom des trois structures représentées sur l’ensemble du territoire national, qui s’engagent depuis hier, ce matin et dans les jours à venir, une fois de plus, réitéré que les jeunes, hommes et femmes, membres de ces différentes structures, vont œuvrer à partir d’aujourd’hui et dans les jours à venir à leurs côtés pour faire la promotion de la solidarité, pour faire la promotion des jeunes et des femmes, pour faire la promotion de la paix dans notre nation », soutient Lamine 1 Kamano.
Le représentant de la structure « Terre des hommes » a adressé son mot de soutien au directeur général de l’ANACIP qui est d’ailleurs l’un des partenaires phares de leur projet « LANGNIFAN ». « Le projet,donc, de LANGNIFAN, écologiquement, de l’explosion d’hydrocarbures du dépôt de Conakry, que nous avions tous vécu ici l’an passé et qui a eu des dégâts non seulement sur le plan humain, mais aussi sur le plan matériel. Donc, tout ce qui est réhabilitation des infrastructures, qu’elles soient scolaires, qu’elles soient carcérales, qu’elles soient publiques, nous nous alignons aussi dans cette logique pour pouvoir réhabiliter l’ensemble des infrastructures qui ont été impactées à l’issue de l’explosion du locatif du dépôt de Conakry à Kaloum. C’est ce qui nous amène donc à décliner rapidement et à tirer le pont qui nous lie avec l’ANACIP dans le cadre de la mise en œuvre des deux projets, notamment l’ANACIP et LANGNIFAN, qui veut dire la paix est bonne en français », explique-t-il.
Le directeur général de l’ANACIP a, à son tour, souligné qu’au sortir de cette formation, les jeunes seront outillés sur les notions de prévention et de lutte contre les discours de haine dans tout le pays. « La thématique première de cette formation, c’est sur les discours de haine. À la prévention et à la lutte contre les discours de haine qui fissurent le tissu social, qui fissurent la cohésion sociale. Donc, vous qui avez eu la chance de participer à cette formation, nous comptons sur vous durant toute l’année pour développer des activités ici, à Conakry et à l’intérieur du pays pour continuer à sensibiliser la jeunesse. Et donner de la force à ce projet de sensibilisation de la jeunesse à l’utilisation civique des réseaux sociaux », a souligné Amirou Diawara.
JRI de l’ombre