Moussa Yéro Bah, journaliste au sein du groupe Hadafo Média et actuelle dirigeante de l’organisation Femmes Développement et Droits humains (F2DH), était présente lors du sit-in organisé par le parti MoDeL et ses partenaires, réclamant la libération d’Aliou Bah, qui a été condamné à une peine de deux ans de prison ferme. Elle a fait une déclaration chargée d’émotion et de conviction, condamnant les atteintes aux droits de l’homme en Guinée tout en louant la ténacité des activistes pour la justice et la démocratie.
Prenant la parole devant les participants, Moussa Yéro Bah a réitéré son engagement constant pour la défense des droits fondamentaux. « Partout où il y aura des violations des droits humains, je m’y rendrai dans la mesure du possible », dit-elle.
Elle a également évoqué le soutien qu’Aliou Bah avait apporté, par le passé, aux journalistes et employés du groupe Hadafo Média lors de la fermeture d’Espace FM et Espace TV. « Je me rappelle que, quand nous avons subi certaines violations, quand je travaillais encore en tant que journaliste au groupe Hadafo Média, Radio Espace TV, le président Aliou Bah et son équipe se sont rendus à nos chevets pour nous apporter leur solidarité. Donc, c’est le retour du bâton à l’envoyeur », affirme-t-elle.
Moussa Yéro Bah a dressé un tableau sombre des pays où les droits ne sont pas respectés, pointant du doigt les arrestations arbitraires, les disparitions forcées et les actes de répression. « Très souvent, on violera la loi. On tirera sur des innocents, parfois à bout portant ou par balle perdue. Vous aurez des portés disparus, des orphelins », affirme-t-elle.
Malgré cette réalité désolante, Moussa Yéro Bah a prôné l’espoir et la persévérance.
Pour le reste, elle a exprimé une foi inébranlable en un avenir meilleur pour la Guinée. « Un jour ou l’autre, la vérité triomphera et la Guinée survivra », conclut-elle.
Thierno Amadou Diallo