Le procès en appel de l’ex-président de l’Assemblée nationale guinéenne Amadou Damaro Camara par devant la chambre de jugement de la cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) s’est poursuivi ce jeudi 27 février 2025. Les débats étaient axés autour de la requête de placement de l’ancien président de l’Assemblée nationale dans un centre hospitalier pour son traitement formulée par ses avocats.
À l’ouverture des débats, le ministère public représenté par le procureur spécial Aly Touré a tout de suite mis un accent sur la dégradation de la santé de Amadou Damaro Camara.
« Depuis sa réintégration à la maison centrale, on nous a fait savoir que son état se dégrade de jour en jour. C’est pourquoi, suite à cette demande, le ministère public ne s’oppose pas à ce que la Cour ordonne qu’il soit hospitalisé pour qu’il continue de recevoir des soins. Et de l’autre côté, voir le temps ou le délai raisonnable pour le renvoi demandé par M. Kim, pour que la procédure soit absolument contradictoire. Mais je rappelle à la Cour que nous sommes en appel. Et en appel, vous êtes encadré par un délai. Notamment, lorsqu’un dossier est évoqué, on ne doit pas s’étendre plus de trois mois. Ne perdez pas de vue ce tableau de bord aussi, M. le Président. Et donc, conséquemment, vous tiendrez compte de la demande de renvoi et vous retiendrez la date raisonnable », a indiqué le procureur spécial, Aly Touré.
Aminata Camara