En Guinée, les examens nationaux se poursuivent sur toute l’étendue du territoire. Après le lancement ce lundi 16 juin des épreuves du BEPC, c’est au tour des candidats à l’examen de sortie des écoles techniques et de formation professionnelle d’entrer en lice. Les épreuves ont débuté ce mardi 17 juin 2025. Dans cette région, ils sont au total 2 074 candidats, dont 872 filles, répartis dans sept centres d’examen. Une occasion mise à profit pour les autorités pour rappeler l’importance du projet Simandou.
À l’occasion de la cérémonie de lancement des épreuves de français à l’ENI de N’Zérékoré, l’inspecteur régional de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle a exhorté surveillants, secrétaires et candidats à jouer pleinement leur rôle pour le bon déroulement du concours.
« L’examen, on doit le moraliser. Et pour cela, il faut que les surveillants et les secrétaires jouent pleinement leur rôle. Quant aux candidats, ils ont eu suffisamment de temps – deux ans pour certains, trois ans pour d’autres. Ils doivent éviter tout comportement pouvant entraîner des cas de fraude », a souligné Alassane Djami Diallo.
Revenant sur la question des procès-verbaux manquants, qui avait entraîné le report de l’examen, l’inspecteur a rassuré que tout est désormais rentré dans l’ordre et que les candidats concernés ont bien reçu leurs PV.
Présidant la cérémonie, le gouverneur de la région, Colonel Ali Badra Camara, a orienté son discours vers le méga-projet « Simandou 2040 ».
« Nous sommes ici aujourd’hui pour l’évaluation finale après deux à trois années de formation. Cet examen vise à vous qualifier pour entrer dans le monde professionnel. Le méga-projet Simandou 2040, initié par le chef de l’État, ambitionne de créer de nombreuses opportunités d’emploi. La formation technique et professionnelle est au cœur de cette vision du président, le Général Mamadi Doumbouya. Ce projet est le vôtre. Soyez sereins, car les consignes sont claires : tolérance zéro. Soyez des cadres sur qui l’État peut compter ».
Pour rappel, la région forestière compte sept centres d’examen, dont quatre à N’Zérékoré et trois autres dans les préfectures de Guéckédou, Macenta et Beyla, accueillant ensemble les 2 074 candidats.
Niouma Thèdan Kamadou Kamano