Comme dans les autres institutions d’enseignement supérieur et les écoles du pays, les étudiants en fin de cycle et les élèves des classes d’examen ont repris les cours ce lundi 29 juin 2020. A N’zérékoré, enseignants-chercheurs et étudiants ont repris très tôt ce matin le chemin de la fac.
Pour la réussite de cette reprise qui intervient après trois mois d’arrêt à cause de la crise sanitaire du COVID-19, les responsables de l’université ne sont pas restés bras croisés. Dans le cadre de la réouverture des classes, plusieurs dispositions sont prises pour éviter la propagation de la pandémie au sein du campus.
Dr Ibrahima Bakayoko, vice-recteur chargé des études et recteur par intérim de l’université de N’zérékoré, explique les actions faites pour une bonne reprise des cours. “Après l’annonce de la réouverture des classes par les départements en charge de l’éducation, à près de deux semaines de la date annoncée, on a eu à installer au niveau des points d’entrée de l’institution, devant les bureaux et les salles de classes des kits de lavage des mains”, indique-t-il. Et d’ajouter : “On a instruit fermement au P.A militaire de l’université mais aussi au service de surveillance installé là de contrôler le port obligatoire des masques et le système de lavage des mains avant d’accéder au campus. Il a été également dit aux enseignants avant d’entamer les cours de prendre cinq pour donner des informations sur comment se mettre à l’abri de cette maladie”.

Selon lui, conformément au respect de la distanciation sociale, les effectifs sont répartis en groupes pédagogiques. “Il y avait des groupes pédagogiques qui ne pouvaient concerner qu’une seule classe mais à cause de cette mesure (de distanciation), on les a éclaté en plusieurs petits groupes pédagogiques. Parfois, c’est deux, trois voire même quatre pour une seule classe. Et nous avons établi des emplois de temps conformément à cela”, a précisé Dr Ibrahima Bakayoko.
Abordant la question sur l’avancement des programmes, le vice-recteur chargé des études de l’université de N’zérékoré rassure : “A l’université, quand le cours est fait dans son intégralité en classe, c’est 45 heures. Le reste, c’est l’effort de l’étudiant lui-même. Le 8 mars dernier, j’ai évalué les cours du premier module et on devait entamer le deuxième module. Avec cette évaluation que j’avais faite, je trouve que techniquement on pourra finir avec les programmes à temps”.
A noter que les cours se feront également à l’université de N’zérékoré en intermittence.
Niouma Lazare Kamano, N’zérékoré pour Ledjely.com