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CONFÉRENCE ISLAMIQUE : la BIG étale ses produits d’investissement

Tenue ce jeudi 14 avril 2022, au Chapiteau du du Palais du peuple, de la conférence sur la finance islamique, sous le thème : “La finance islamique en Guinée, facteur de développement économique et d’inclusion financière”. Une initiative de la Banque islamique de Guinée (BIG).

Cette conférence qui a regroupé la communauté musulmane et surtout les professionnels et acteurs économiques avait pour but de partager avec ces derniers les connaissances et pratiques conformes aux préceptes de la foi islamique, ainsi que les opportunités qu’offre la finance islamique. De même que les différents produits et les services qui sont proposés par des établissements financiers islamiques de Guinée, sans oublier l’offre en termes de la philanthropie (Waqf et Zakat).

Au cours de la rencontre, plusieurs thématiques ont été abordées, à savoir : “la finance islamique (origine, évolution, principe et apports potentiels)”, “l’usure et la spéculation, quelle conséquence sur la foi?”, “le Waqf et Zakat, leviers de développement et outil pour la réduction de la pauvreté et la lutte contre le chômage” et “financement des opérateurs économiques et entrepreneurs par la Banque islamique de Guinée : les opportunités”.

Produits d’investissement de la Banque islamique de Guinée

Dans sa communication, Sidy Dieye, directeur général de la BIG, a exposé sur la thématique “financement des opérateurs économiques et entrepreneurs par la Banque islamique de Guinée”. Selon lui, lorsqu’on parle des opportunités, on constate généralement qu’il y a deux types de besoins : un besoin relatif au fonds de roulement et un autre besoin relatif aux investissements.  « A partir de là, nous avons des produits qui sont adaptés à ces types de besoins… Je rappelle que la Banque islamique, ce n’est qu’un levier parmi d’autres pour le développement de la finance islamique. Je vais insister sur un certain nombre de produits que nous offrons :

  • Le premier par rapport aux investissements des opérateurs, il est relatif à Ijara qui est le contrat par lequel la banque acquiert un bien (équipements, véhicules, matériels…) pour le louer à un client contre le paiement d’un loyer et donne la possibilité d’acquisition du bien à la fin du contrat contre le paiement d’un montant symbolique ;
  • Le deuxième, c’est Istisna’a qui est un contrat d’entreprise en vertu duquel un client demande à la banque de construire ou de faire fabriquer un ouvrage (maison par exemple) pour lui, moyennant une rémunération payable, de manière fractionnée ou à terme ;
  • Le troisième, c’est la Mourabaha qui est un financement par lequel la banque achète une marchandise pour le compte du client et la revend pour lui et à son profit pour lui permettre d’avoir de la trésorerie. Cela est important parce que parmi certains principes de la finance islamique, nous avons le principe de partage des pertes et  des profits. Et là, c’est un aspect extrêmement important.
  • Le quatrième, c’est Mousharaka qui est un contrat où la banque et le client s’engagent ensemble au financement d’une opération pour le partage des profits et assument conjointement le risque au prorata de leurs apports respectifs. La clé de répartition des profits peut être définie d’un commun avec le contrat indépendamment des apports respectifs des deux parties.
  • Le cinquième point, c’est Salam qui est un contrat en vertu duquel la banque verse d’avance le prix intégral d’une marchandise, dont les caractéristiques sont définies au contrat, au client qui s’engage à lui livrer une quantité déterminée de ladite marchandise dans un délai convenu ».

Les critères de financement

Selon toujours Sidy Dieye, en plus des critères fondamentaux qui constituent les principes fondamentaux de la finance islamique, l’établissement bancaire a l’interdiction des activités illicites, l’actif tangible. « Parce que la finance islamique est une finance éthique, mais surtout une finance réelle. Au-delà de ces critères, nous avons d’autres d’ordre qualitatif, d’ordre quantitatif. Pour les opérateurs , pour les critères qualitatifs, nous avons besoin d’informations financières à partir desquelles nous pouvons faire ce qu’on appelle une étude du dossier. Sur les critères qualitatifs, nous avons besoin du serieux, de la bonne moralité, nous avons besoin de la transparence des opérateurs économiques », a-t-il insisté.

Balla Yombouno

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