Souleymane Dounoh Keïta, membre du RPG/Arc-en-ciel, l’ancienne mouvance présidentielle, était chez nos confrères de Djoma Médias dans l’émission ‘’On refait le monde’’, ce mercredi 13 juillet.
Au cours de son passage dans cette émission, l’ancien député s’est prononcé sur la récente interpellation de trois membres du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC). Sans surprise ce cadre du parti d’Alpha Condé n’a pas été tendre avec le mouvement anti-troisième mandat. « Je l’ai dit le jour de sa mise en place, j’ai dit que le FNDC c’est un appendice de l’UFDG. Et ma conviction reste jusqu’à présent maintenue. C’est un instrument de l’opposition d’alors ; et, qui malheureusement continue à l’utiliser. C’est ce que vous avez vu, et qu’on a vu par le passé également. Pour moi, il appartient encore à la justice une fois d’évaluer la réalité et voir si on peut libérer quelqu’un pour le libérer et toujours est-il que, on a besoin d’une société où des individus ne peuvent pas s’ériger en bande pour dicter leur loi à tout le monde. Ça ne marche pas comme ça », a-t-il estimé.
S’il a condamné à minima la manière dont Foniké Mengué, Djanii Alpha et Billo Bah ont été interpellés la semaine dernière par la police, M. Keïta est resté tout de même prudent. « Ce n’est pas normal de trainer les gens comme ça (…) Lorsque je vois les images, il m’est difficile de me prononcer parce que je ne sais pas dans quelle circonstance cela est intervenue. Ceux qui connaissent le droit savent qu’en matière d’interpellation il y a plusieurs options qui sont données aux forces de l’ordre et de sécurité, mais encore une fois chez nous, nous sommes dans le sensationnel », a conclu l’ancien député.
N’Famoussa Siby