Alors que les étudiants sortants continuent de réclamer la libération de leurs camarades arrêtés et détenus à la gendarmerie de brigade de recherches de Kankan, le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Kankan annonce une série de charges contre ces jeunes. Daouda Diomandé l’a fait savoir cet après-midi lors d’une déclaration faite dans les locaux de son parquet.
C’est devant des hommes de médias de Kankan que le procureur de la république a brisé le silence sur la situation de l’université Juluis N’yerere de kankan. A l’en croire, le bilan de cette manifestation est lourd et les manifestants arrêtés sont poursuivis pour plusieurs délits. « Alors que les autorités universitaires étaient en train de faire le compte-rendu des activités de la commission mise en place pour statuer sur le problème, certains étudiants ont interrompu en envahissant la salle et le campus. Il faut noter qu’avant cela, les frondeurs avaient barricadé les portes d’entrée de l’université et c’est ainsi que les autorités de l’université se sont rencontrées au rectorat et pour des mesures de sécurité ont prévenu les services de sécurité. Soudain, les jets de pierres commençaient à figer de partout, provoquant les dégâts ci-après : deux personnes ont été victimes de coups et blessures volontaires, treize véhicules endommagés, les portes et fenêtres de l’université ont été également cassées. Les services de sécurité déployés à l’effet de maintenir l’ordre public ont pu interpeller 111 manifestants qui furent conduits à la brigade de recherches de gendarmerie de Kankan aux fins d’enquêtes judiciaires. Ces manifestants sont poursuivis pour des faits de coups et blessures volontaires, participation delitieusse à un attroupement, destruction de biens publics et privés. Des faits prévus et punis par des articles 239, 627 et suivants du code de procédure pénale », annoncé Daouda Diomandé
Michel Yaradouno, Kankan pour Ledjely.com