A la suite des ministres de l’Administration du territoire et de la Décentralisation et celui de l’Energie, de l’Hydraulique et des Hydrocarbures, c’est leur homologue des Mines et de la Géologie qui est passé ce lundi 19 décembre, devant le CNT pour présenter le projet de budget sectoriel de son département au compte de l’exercice 2023.
A la tribune, Moussa Magassouba a indiqué que le projet de budget exercice 2023 du ministère des Mines et de la Géologie se chiffre à 112 760 790 000 GNF contre 86 734 681 000 GNF adopté lors de la Loi des finances rectificative (LFR) 2022. L’allocation est donc rehaussée de plus de 25 milliards GNF. Le ministre précisant que ce projet de budget « ne prend pas en compte le budget d’affectation spéciale du Fonds d’investissement Minier (FIM) ».
Le budget du ministère au compte de l’année 2023 se répartit comme suit :
Traitements et salaires : Ils sont principalement constitués des dépenses du personnel du ministère des Mines et de la Géologie. Ces dépenses sont évaluées à un montant de 43 684 053 000 GNF en 2023 contre un montant de 45 705 398 000 GNF pour le compte de l’année 2022. Soit une diminution de 4% par rapport à l’année précédente. Une baisse consécutive, selon le ministre, au nettoyage du fichier des fonctionnaires du ministère.
Dépenses de biens et services : Elles sont évaluées à un montant de 11 470 699 000 GNF en 2023 contre 10 140 317 200 GNF en 2022. Soit une augmentation de 13%.
Dépenses de transfert : Elles sont évaluées à un montant de 7 198 483 000 GNF en 2023 contre 7 788 956 000 GNF en 2022. Soit une diminution de 7,5% comparativement à celui de l’année dernière.
Dépenses d’investissement hors projets : Pour 2023, les dépenses d’investissement hors projet ont été évaluées à un montant de 3 000 000 000 GNF. Aucun montant n’avait été prévu sur cette ligne en 2022.
Dépenses d’investissement Projets : Ce montant prend en compte tous les projets d’investissements retenus pour l’exercice 2023. Soit un montant total de 47 407 555 000 GNF.
Moussa Magassouba admet que les ressources prévues pour son département sont insuffisantes. Mais elles permettront, promet-il, en termes de perspectives, de « relever les principaux défis liés à l’accroissement des revenus miniers de l’Etat », dit-il.
N’Famoussa Siby