Le sinistre s’est produit le 7 janvier dernier dans le district de Yarakodo, relevant de la commune rurale de Koumban, à trente kilomètres du centre-ville de Kankan. S’il n’y a pas eu de perte en vie humaine, dix cases et leurs contenus ont cependant été réduits en cendres. C’est le que fait sur place le correspondant régional du djely.com.
Ce nouvel incendie dont l’origine reste inconnue a fait beaucoup de dégâts Déclaré aux environs de 11 heure, alors que les citoyens étaient dans les travaux champêtres, le sinistre n’a été maîtrisé que quelques heures plus tard. Entre temps, il avait consumé dix cases et leurs contenus. Sidiki Keïta, une des victimes du drame, informé alors qu’il était au champ, est tout de suite revenu au village. « Très malheureusement, j’ai trouvé que j’avais tout perdu, malgré l’effort des voisins qui avaient maîtrisé le feu. J’ai perdu beaucoup de choses. Le feu a notamment emporté les valises de mes deux belles-sœurs qui vivent avec moi. Ma tante également a perdu tous ses habits. Mon fils qui vient de se marier a aussi tout perdu. Nos matelas et nos lits, on n’en parle même pas. Je ne peux pas vous citer tout ce que ma famille et moi avons perdu, franchement », confie-t-il, en proie à la désolation.
Kaba Doumbouya, lui, était bien au village. Mais souffrant. Il n’a donc pas pu faire grand-chose pour limiter les dégâts. « Quand l’incendie s’est déclaré, il n’y avait pas assez de personnes au village. Moi, je suis souffrant. Je ne pouvais rien donc. Ce sont ceux qui étaient là qui se sont débrouillés pour éteindre le feu. Malgré leurs efforts, j’ai perdu toutes mes économies et mes denrées alimentaires », indique-t-il. Dans la foulée, il demande l’appui et la solidarité des personnes de bonne volonté, notamment « le gouvernement du Colonel Mamadi Doumbouya ». Car, dit-il : « Nous n’avons plus rien, il faut que les autorités pensent à nous ».
Les cinq familles touchées par cet incendie sont aujourd’hui sans abri. En plus de la perte de leurs économies, les victimes ont également perdu d’importantes quantités de denrées alimentaires stockées dans leurs concessions.
Michel Yaradouno, Kankan pour ledjely.com