Ce lundi 6 février 2023, le colonel Blaise Goumou est de nouveau devant le tribunal criminel de Dixinn, délocalisé à la Cour d’appel de Conakry, dans le cadre du procès sur les massacres perpétrés dans l’enceinte du stade du 28 septembre, en 2009. Il répond aux questions des avocats aux avocats de la défense.
A la barre, l’accusé continue de clamer son innocence par rapport aux faits portés à son encontre relativement aux évènements du 28 septembre 2009. D’ailleurs, à l’audience de ce lundi, il a formulé une doléance en direction du tribunal, en vue de sa libération. Pour cela, il met notamment en avant les nécessités de soins que requerrait sa sœur.
« Je demanderai au président (…) de me libérer, ne serait-ce que provisoirement », a-t-il imploré. A la clé, il proclame la bonne foi dont il pourrait faire montre en retour. « Je peux même rester sous la main du tribunal, venir suivre le procès les lundis, mardis et mercredis », suggère l’accusé. Mais pour les autres jours, il souhaite vivement qu’il soit élargi « pour faire face au traitement de ma sœur. Je vous ai dit, ce procès-là a causé deux victimes chez moi. Vous ne pouvez même pas imaginer l’état dans lequel je me trouve », plaide-t-il.
Mais sa requête n’aura eu aucune réponse. Le président n’ayant pas jugé nécessaire de soumettre la question au débat.
Fodé Soumah