Le monde a célébré ce 8 mars, la journée internationale des droits de la femme. A Kankan, les femmes issues de toutes les couches socio- professionnelles, ont défilé à l’occasion. Mais l’image qui aura tant marqué pendant le défilé restera le passage des femmes vivant avec le handicap.
Les femmes de la commune urbaine de Kankan n’ont pas voulu se faire conter la célébration du 8 mars. Venues des différents quartiers et de toutes les couches sociales, elles ont défilé pendant des heures devant les officiels constitués pour la circonstance de la mère du colonel Mamadi Doumbouya, la ministre de l’Information et de la Communication, le ministre de la Santé et plusieurs dirigeants de la transition.
Mais l’image qui aura retenu tout le monde reste le passage de celles porteuses de handicaps physiques. Un geste que Mariam Kaba, présidente de l’association des femmes handicapées, explique et dont elle est satisfaite. « C’est une journée des femmes et quel que soit notre état physique. Nous sommes satisfaites d’appartenir à cette couche. Nous sommes satisfaites de notre inspectrice régionale de l’action sociale, de la promotion féminine et des personnes vulnérables qui a mis à notre disposition notre part d’’uniforme. Je profite de la journée pour interpeller les femmes handicapées qui sont à la maison. Notre handicap ne doit pas être une fatalité. Faisons de lui une opportunité et ouvrons-nous aux autres », lance-t-elle à l’occasion.
Michel Yaradouno Kankan pour ledjely.com