La question des primes des administrateurs territoriaux en général et celles, en particulier, des préfets et sous-préfets jugées « dérisoires » est l’une des préoccupations soulevées également par les conseillers nationaux, ce mardi 26 septembre 2023, de l’examen et de l’adoption de la loi de finances rectificative 2023 dans son volet dépenses.
En effet, il ressort du rapport de la commission saisie au fond qu’en Guinée, les préfets et les sous-préfets ne perçoivent officiellement que respectivement 250 000 GNF et 75 000 GNF par mois comme primes de fonctionnement.
Dans son rapport, la commission des Affaires financières et du contrôle budgétaire du CNT a soutenu que ces montants « dérisoires » ne sont pas à la hauteur de la responsabilité qu’incarnent ces cadres administratifs et ne les mettent pas non plus à l’abri du besoin. Poursuivant, la commission note également que ces allocations ne les mettent pas non plus « à l’abri de la tentation de la corruption et des détournements de deniers publics ».
Le CNT s’indigne d’autant qu’à ses yeux, en raison du « nombre très limité de ces administrateurs territoriaux », la « revue à la hausse ne saurait être une lourde charge pour le budget national ».
C’est pourquoi l’institution dirigée par Dr Dansa Kourouma invite le gouvernement à améliorer considérablement le niveau de cette prime pour le bon fonctionnement de ces différentes entités.
N’Famoussa Siby