Comme ils l’avaient fait à propos du volet recettes de la loi des finances rectificative, les membres du CNT ont soulevé quelques griefs à la suite de l’examen, hier, du volet dépenses de la même loi. Au nombre des secteurs dans lesquels ils ont fait des constats nécessitant des améliorations, il y a celui de la santé et de l’hôpital Donka en particulier. Celui-ci, rénové et inauguré, rencontre toujours des dysfonctionnements qui font qu’il peine toujours à répondre aux attentes pour lesquelles il a fait l’objet d’un projet d’extension et de rénovation. Et à en croire le CNT, la faute est imputable au gouvernement.
Une des premières responsabilités que le parlement de la transition impute à l’équipe de Bernard Goumou, c’est le fait que la subvention dédiée à cet établissement hospitalier « n’a pas été payée ». S’y ajoute que « la contrepartie guinéenne, conformément aux clauses contractuelles qui lie l’État Guinéen à la société Netsen Group Inc, n’a pas été aussi payée ».
Il en résulte, selon les conseillers nationaux que le transfert d’une partie des services dans les nouveaux locaux n’est pas encore « effectif, en raison du non achèvement des travaux et la non mise en service des équipements ».
A la suite de ces constats, le CNT recommande de diligenter le paiement effectif de la subvention et de la contrepartie guinéenne, en vue de rendre l’hôpital Donka plus opérationnel.
N’Famoussa Siby