Ce vendredi 8 mars, l’Association guinéenne pour la transparence (AGT) a réuni des acteurs issus de différentes plateformes de la société civile pour travailler à un plan de plaidoyer pour la prise en compte des préoccupations des jeunes dans les politiques minières et la transition énergétique.
Il se réjouit donc des efforts que consentent les autorités en vue de la transformation des ressources minières au niveau local « Puisque cela apporte une plus-value en terme d’emploi et d’insertion des jeunes, mais aussi ça va permettre de créer un ensemble d’écosystème économique dans les communautés locales », souligne-t-il.
Oumar Kana Diallo, le président de l’Association guinéenne pour la transparence (AGT), quant à lui, note : « Il faut dire qu’au niveau de l’exploitation de nos ressources, nous avons constaté qu’il y a un manque à gagner par rapport à la prise en compte des préoccupations des couches défavorisées et vulnérables surtout les préoccupations des jeunes. Et voyant qu’il y a une nouvelle donne à travers le monde qui est le passage des énergies fossiles aux énergies propres, la Guinée disposant de la matière première, nous avons pris l’initiative pour voir dans la mesure du possible comment impliquer les jeunes dans la définition des politiques générales et des stratégies pour le processus de la transition énergétique, c’est à dire de passer des énergies polluantes vers celles propres. Les jeunes étant une couche extrêmement importante dans la vie de notre pays, nous nous sommes dit qu’il faut aller vers cette couche pour connaître sa préoccupation et regarder les stratégies existantes pour comprendre si elles prennent en compte leurs préoccupations ».
Cheik Oumar Traoré, responsable du programme et des opérations du Fonds national d’insertion des jeunes (FONIJ), lui aussi, salue la tenue de l’atelier. « C’est un atelier qui vient à point nommé, sachant ce que le thème représente. Quand on sait que tout ce que cela peut avoir comme impact sur la vie socio-économique de notre pays, je pense qu’il est nécessaire d’organiser ce genre d’atelier qui va permettre de revoir les textes que nous avons en la matière mais aussi faire en sorte que nous ayons une transition énergétique inclusive, juste et durable. Nous sommes dans un contexte qui doit prendre en compte la situation de la jeunesse, il faut que cette transition prenne en compte des préoccupations des jeunes qui constituent une couche importante », préconise-t-il.
Aliou Maci Diallo