A moins d’une semaine du lancement des premières épreuves, le secrétaire général du ministère du Travail et de la Fonction publique a animé ce mardi 21 mai 2024 une conférence de presse au département pour apporter des précisions supplémentaires sur le déroulement dudit concours.
A l’entame, Aboubacar Kourouma a indiqué que, le département apporte beaucoup d’innovations sur toute la chaîne du concours. « Le processus a été totalement dématérialisé. Les candidats auront leurs tablettes sur lesquelles ils répondent aux questions en deux parties. La première partie, c’est la culture générale et la deuxième partie concerne les spécialités. Il y aura trente questions de culture générale et 30 questions de spécialité pour chaque candidat. Ils auront trois heures comme la durée des épreuves, environ trois minutes par question. Les épreuves commencent à 10 h et prennent fin à 13h », a-t-il déclaré.
A en croire le secrétaire général, le département a fait recours à la technologie, pour « optimiser le temps, les ressources humaines et financières et aussi pour assurer la crédibilité de ce concours. En utilisant ces innovations, le candidat qui va finir de passer ces épreuves et répondre à ces questions, dès qu’il va valider, ces réponses sont remontées au niveau du serveur central et ce sont les algorithmes qui vont procéder à la correction. Il n’y aura pas d’intervention humaine »
Et il insiste : « De l’inscription à la saisie des notes, en passant par le paiement des frais d’inscription, la passation des épreuves, la correction et la saisie des notes, il n’y aura pas d’intervention humaine. C’est la machine, en fonction des algorithmes conçus qui va procéder à toutes ces étapes ». En somme, un choix qui conférera une « égalité de chance à toutes les filles et à tous les fils de ce pays à travers ce concours de recrutement à la fonction publique », a-t-il rajouté
Ceci étant, il appelle les candidats « à ne pas céder au stress, à ne pas paniquer. Les choses se passeront de la manière la plus simple possible.« .
Fodé Soumah