Le ministre de l’Information et de la Communication a fait une sortie à Kankan. Profitant d’un déplacement qu’il effectue dans la région, Fana Soumah a échangé avec les populations de la ville de naissance du président de la Transition, dans les locaux de la radio rurale. Et à l’occasion, il n’a pas tari d’éloges à l’endroit du général Mamadi Doumbouya, un « visionnaire », a-t-il dit.
C’est par des visites de courtoisie auprès des notables de Kankan que Fana Soumah a entamé sa mission dans le Nabaya. Puis, il a mis le cap sur la radio rurale de Kankan. D’abord, le discours du ministre a porté sur les efforts qu’il vient de consentir pour aider les populations de Kankan à suivre de nouveau la radio et la télévision nationales. « Depuis un certain temps, la population ne regarde pas la télé, la population n’écoute pas sa radio. Je dis que c’est inconsolable, c’est inacceptable, c’est inadmissible. On ne peut pas accepter que la population continue à payer, à passer par les distributeurs pour regarder sa télé, c’est inacceptable. C’est pourquoi depuis ma prise de fonction, nous sommes sur le terrain pour aller partout en Guinée afin que la population puisse regarder sa télé, écouter sa radio. Voici notre mission », a-t-il déclaré.
Ensuite, il est passé au volet politique de son message. A ses yeux, il n’y a pas de doute. Le changement opéré par le général Doumbouya est d’une telle évidence à ses yeux que l’objectif commande de l’admettre, selon lui. « Je voudrais simplement inciter les médias à comprendre, à savoir ce qui se passe actuellement dans le pays. Parce que depuis le 5 septembre, si vous constatez, il y a beaucoup de changements qui s’opèrent. C’est grâce à cet homme, ce visionnaire, le général Mamady Doumbouya. Il faut le reconnaître, on ne doit pas avoir ce complexe. Moi, vous le connaissez bien, vous avez vu mon évolution, je ne suis pas démagogue, je ne suis pas dans la démagogie. Je vérifie, parce que je suis un journaliste, j’observe et je réagis. Mais ce que nous avons constaté depuis le 5 septembre, c’est un véritable changement qui s’opère dans le pays. À l’époque, vous pouviez construire un bâtiment sans y accéder, vous aviez une belle voiture mais vous ne pouviez pas aller chez vous. Pourquoi ? Parce qu’il n’y avait pas de route. Mais vérifiez actuellement ce qui se passe à Conakry, on devrait être fier de cet homme, on devrait être contents de cet homme, on doit louer les mérites de cet homme. Quand on est journaliste, c’est vraiment traiter les faits. Quand c’est bien, tu dis que c’est bien, quand ce n’est pas bon, tu le dis aussi. Tu es libre de critiquer, on ne peut pas empêcher un journaliste de critiquer et d’observer. C’est aussi notre mission d’observer et d’apprécier », a indiqué le ministre.
Après ce discours, le ministre Fana Soumah a visité certains médias avant de prendre la route de Siguiri.
Michel Yaradouno, Kankan pour ledjely.com