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JO de Paris : la femme et l’enfant du ministre des Sports pris en charge par l’Etat

Depuis quelques heures, l’image fait le tour des réseaux sociaux. Un ordre de mission signé par le général Amara Camara, ministre secrétaire général de la présidence de la République, en faveur de Kéanmou Bogola Haba, mais aussi son épouse, Marie Tewa Keïta et son enfant, Alfred Bogola Haba. Ordre de mission en rapport avec leur participation aux Jeux Olympiques de Paris dont la cérémonie d’ouverture est prévue ce vendredi. Le document est assorti de la mention suivante : « vingt-quatre (24) jours d’indemnités pour  + billet aller/retour pour chacun ».

https://twitter.com/ao_sowGn/status/1816838628837831043

Ceux qui commentent le document largement partagé sur la toile, c’est là le symbole du népotisme. Qui plus est, « avalisé jusqu’à la présidence de la Présidence de la République, puisque l’ordre de mission est visé par le ministre secrétaire général de cette dernière », fait remarquer un observateur.

Mais au sein du département que pilote Kéamou Bogola Haba, c’est avec sérénité qu’on réagit à ces commentaires. « Que les gens s’évertuent à chercher des poux sur des crânes rasés. Ce qu’ils ne savent pas, c’est que c’est là une décision souverainement prise par l’Etat guinéen. Sinon, comment expliquez-vous que le document soit signé par le général Amara Camara ? Des quotas ont été accordés à tout le monde. Le président de la République a eu un quota de 20 personnes. De même, Bah Oury est ici avec son épouse, prise en charge de la même façon par l’Etat. Le cas du ministre Bogola n’est nullement isolé », réagit un cadre du ministère depuis Paris.

Pas sûr que cela suffise à taire l’indignation. « Quand des responsables d’un pays peuvent s’autoriser une telle chose, comment peuvent-ils espérer convaincre les citoyens qu’ils sont là pour une gestion vertueuse et que la CRIEF a une quelconque légitimité », s’interroge un acteur de la société civile qui a requis l’anonymat ? Surtout, rajoute notre interlocuteur, « dans un contexte de crise mondiale à laquelle la Guinée n’échappe pas »..

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