Malgré tout le dispositif mis en place par le ministère du travail et de la Fonction publique, pour freiner la fraude lors du concours de recrutement à la Fonction publique, récemment organisé, certains auraient tenté de déjouer la vigilance des autorités. Malheureusement pour eux, ils ont été démasqués et mis aux arrêts. Au nombre de quatre, on les soupçonne d’avoir extorqué de l’argent à des candidats au concours en leur promettant de les intégrer à la Fonction publique. Inculpés pour tentative de fraude et d’escroquerie, ils ont été jugés par le tribunal de première instance de Mafanco. Et avant de connaître leur verdict, demain mercredi, attendent à la Maison centrale de Coronthie.
Annoncé chez nos confrères de la RTG, les faits sont confirmés par le procureur de la République, Kanfory Ibrahima Camara : « Ils ont été déférés devant le tribunal de première instance de Mafanco. Les débats sont finis et le dossier est mis en délibéré pour décision être rendue mercredi prochain ».
Assurant que les mis en cause n’ont pas réussi à arriver au bout de leurs objectifs, le ministre du Travail et de la Fonction publique déplore néanmoins qu’ils aient eu le temps de soutirer de l’argent à certains candidats. Ils « passent leur temps à soutirer de l’argent à des candidats. Ils prennent de l’argent avec des candidats en faisant croire qu’ils ont des mécanismes pour les aider à être admis. Ces individus sont des escrocs, des menteurs, des malfrats. Nous avons mis en place des filets pour traquer tous les réseaux d’escrocs qui se sont développés pour saboter ce concours », déclare, triomphaliste, Faya François Bourouno.
D’ailleurs, pour la circonstance, il martèle, plutôt confiant : « la seule voie d’accès la Fonction publique, c’est le concours. C’est pourquoi nous tenons, conformément aux instructions du président de la République, à ce que ce concours soit intègre, transparent et qu’il ne retienne que ceux qui le méritent ».
Fodé Soumah