Si l’ouverture des classes est fixée à la date du 25 septembre prochain, elle est subordonnée à la satisfaction d’un certain nombre de conditions. Conditions que l’Association des enseignants communaux de Guinée (AECG) assimile à des urgences et qu’elle a rendues publiques ce mardi 3 septembre, via un communiqué. Globalement, les conditions se rapportent à la prise en charge effective des enseignants contractuels dont le recrutement à la Fonction publique a été récemment annoncé par les autorités.
Entre autres, il s’agit de :
- La signature et la publication de l’arrêté d’engagement ;
- La prise en charge effective avec rappel sur les arriérés de salaires à compter du mois de janvier conformément au protocole d’accord signé entre les enseignants, les syndicats et le gouvernement ;
Au-delà, les enseignants contractuels disent plaider en vue la « régularisation de la situation de leurs camarades non retenus à l’issue du concours spécifique en pratique de casse au risque de voir certaines écoles fermées à l’intérieur du pays par manque d’enseignants, nonobstant ce récent recrutement ».
« Nous attachons du prix quant au respect des points mentionnés ci-haut et exhortons le gouvernement à diligenter de façon rapide l’exécution de ces tâches pour asseoir les bases d’une éducation de qualité avec des enseignants dans de bonnes conditions », indique-t-il sous forme de menace à peine voilée.
Fodé Soumah