A quelques jours de l’ouverture des classes, dans la préfecture de N’Zérékoré, les autorités éducatives s’activent sur le terrain, pour réussir la rentrée scolaire du 25 septembre 2024. En ce 16 septembre 2024, jour de la rentrée administrative, le directeur préfectoral de l’éducation de N’Zérékoré, a dévoilé les dispositions prises afin de rendre effective la rentrée des classes.
Tout d’abord, à en croire Yozilé Kolamou, il y a eu une sorte d’anticipation. « On avait déjà pris certaines décisions avec les cadres de la DPE, les chefs d’établissements, des DSSE, des directeurs d’écoles et des coordinations des APEAE préfectorale et sous-préfectorale. Nous avons tiré les leçons du passé. Ce, parce que l’année dernière, jusqu’au jour J, certaines écoles n’étaient pas encore assainies. Pour éviter cela cette année, nous avons demandé que tous les établissements soient assainis. Des commissions de supervision ont été mises en place. A l’heure où je vous parle, ces commissions sont dans les écoles pour suivre la mise en œuvre des mesures prises lors de notre réunion », assure le DPE.
Sur la même lancée, indique-t-il, les fournitures scolaires envoyées par les autorités ont été distribuées aux écoles primaires.
Pour ce qui est de la gratuité de la scolarisation dans les écoles publiques, le DPE se veut ferme. « Aucun enfant qui a l’âge d’aller à l’école ne doit payer un franc pour sa scolarisation. Les parents doivent seulement envoyer un extrait d’acte de naissance, un livret plus des photos d’identité qui seront faites par le service examen. Quiconque demandera de l’argent aux parents va répondre devant la loi. Même les tables bancs, les administrateurs scolaires n’ont rien à prendre avec les parents. S’il y a un besoin, seule l’APEAE peut décider de confectionner les tables bancs en demandant la contribution aux parents d’élèves », souligne Yozilé Kolamou. Le DPE promet en outre que même dans les cas où certains enseignants seront en situation de formation, cela n’affectera nullement l’emploi du temps et le déroulement normal des cours auxquels les enfants ont droit. « On a déjà ciblé ces écoles pour que leurs cours soient assurés par d’autres enseignants. Une manière d’éviter le vide. L’emploi du temps de ces enseignants est réadapté jusqu’à la fin de leur formation. Et à leur retour, ils vont continuer leur programme », conclut-il.
Niouma Lazare Kamano, correspondant régional pour ledjely.com