C’est la principale annonce dont on peut tirer du discours prononcé ce 28 septembre 2024, à la tribune de la 79ème Assemblée générale des Nations, par le premier ministre, Amadou Oury Bah. Le chef du gouvernement a indiqué que la Guinée enverrait 650 policiers pour participer aux efforts de sécurisation de Haïti, pays dans lequel les gangs font régner la terreur et l’anarchie.
Après les policiers kenyans, Port-au-Prince devrait prochainement accueillir un contingent de policiers et de gendarmes guinéens, en vue d’aider ce pays à faire face à la grave sécuritaire à laquelle il fait face, suite à une montée en puissance des gangs armés, dans un contexte de violence généralisée et d’instabilité politique.
C’est pour honorer son traditionnel effort en faveur du maintien de la paix dans la monde que la Guinée se propose d’envoyer ce contingent en Haïti. « Nous avons participé activement aux efforts de maintien de la paix sous l’égide des Nations unies, et nous continuerons à le faire, convaincus que la paix est la condition première du développement et de la justice », a d’abord indiqué le premier ministre. Puis, d’annoncer : « D’où notre prédisposition à fournir près de 650 policiers et gendarmes pour la stabilisation d’Haïti la martyre ».
Dans la foulée, le chef du gouvernement, plaidant une approche repensée dans la gestion de la crise sécuritaire au Sahel, a recommandé : « Il est temps de dépasser les réponses exclusivement militaires et meurtrières, et de promouvoir une stratégie intégrée qui combine le développement économique, le renforcement des institutions et une coopération régionale renforcée »
N’Famoussa Siby