Depuis plusieurs semaines, les rues du quartier Nafaya dans la commune rurale de Sinko, préfecture de Beyla sont jonchées d’ordures ménagères de toutes sortes. Une situation inadmissible pour les populations de cette localité qui cohabitent avec ces ordures.
Malgré les multiples interpellations des autorités locales, rien ne change à Nafaya. Jours et nuits, ces ordures déposées par d’autres citoyens dégagent des odeurs nauséabondes. « Malgré nos différentes plaintes déposées au niveau du conseil du quartier et les autorités communales, les ordures sont toujours là. Elles dégagent une odeur très désagréable et bloquent la circulation aux élèves de l’école Franco- Arabe qui se situe à quelques mètres de ce dépotoir. Nous sommes obligés de cohabiter avec ce dépotoir d’ordures, nous n’avons pas le choix », dénonce Alpha Amadou Diallo, citoyen du quartier.
Cet état de fait ne reste pas sans conséquence sur la santé des citoyens vivant à proximité. Dr Fassirima Cissoko, chef du centre de santé de Sinko alerte sur les complications sanitaires que pourraient engendrer ces ordures. « L’insalubrité a d’énormes conséquences sur la santé. Elle provoque des maladies diarrhéiques comme le choléra, la dysenterie, des infections intestinales et même le paludisme », prévient-il.
Toutefois des bonnes volontés s’activent sur le terrain pour tenter de rendre la ville propre. C’est le cas de la Fondation Djomafanta qui a en son sein des jeunes volontaires et des femmes balayeuses dans le cadre de l’assainissement. Mais dépourvu de moins conséquent pour faire face à ce montage d’ordure, les actions de cette structure sont limitées.
Il faut dire que ce dépotoir d’ordures est situé en plein centre-ville de Sinko. Pire, un autre phénomène est en train de se généraliser, au vu et su de tout le monde c’est-à-dire les ordures ménagères sont jetées sur la chaussée.
Amara Papsoul Bamba, depuis Beyla